De la Traumdeutung au Moïse
le souci permanent d'une analyse profane
pp. 81-97
Résumé
Il pourrait sembler, aujourd’hui, que la question de l’analyse profane, telle que Freud la posait en 1926, n’ait plus de raison d’être et que notamment le problème des relations entre la psychanalyse et la médecine soit dépassé.On s’efforce d’établir dans cet article que, tout au contraire, ce point aussi décisif que conflictuel, outre qu’il ne surgit pas seulement en 1926 mais traverse de part en part toute l’œuvre freudienne, demeure d’une complète actualité : par-delà le masque trompeur de la psychologie posée comme nouvel adversaire de la psychanalyse, c’est toujours la chose médicale, le modèle de la médecine scientifique et ses relations nouvelles avec les neurosciences qui demeurent, en dernière instance, le point de résistance majeur à la psychanalyse.
Détails de la publication
Publié dans:
(2000) Sigmund Freud. Revue germanique internationale - ancienne série 14.
Pages: 81-97
DOI: 10.4000/rgi.805
Citation complète:
Plon Michel, 2000, De la Traumdeutung au Moïse : le souci permanent d'une analyse profane. Revue germanique internationale - ancienne série 14, Sigmund Freud, 81-97. https://doi.org/10.4000/rgi.805.