"La nécessité universelle du péché et de la mort" – Vie et mort dans l'Écrit sur la liberté de Schelling
pp. 27-37
Résumé
Dans cette contribution il est tenté de montrer que le concept de péché et de mort chez Schelling appartient à son ontologie. Le péché et la mort sont des propriétés nécessaires et universelles de l’étant en tant qu’étant. Cette position est rendue plausible par une reconstruction conforme à sa théorie du système à partir des Écrits sur la liberté. Le péché désigne la façon dont différents individus se différencient les uns des autres dans un système, et la mort est la circonstance qui conduit de l’individuation accomplie à l’extinction de l’individu, puisque justement il est cet individu en vertu de sa position dans le système, position qu’il nie par sa complète individuation.
Détails de la publication
Publié dans:
Cohen-Levinas Danielle (2013) Schelling. Le temps du système, un système des temps. Revue germanique internationale 18.
Pages: 27-37
DOI: 10.4000/rgi.1425
Citation complète:
Gabriel Markus, 2013, "La nécessité universelle du péché et de la mort" – Vie et mort dans l'Écrit sur la liberté de Schelling. Revue germanique internationale 18, Schelling. Le temps du système, un système des temps, 27-37. https://doi.org/10.4000/rgi.1425.