Linguistique de l’écrit

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Revue | Volume | Article

172909

Synecdoque et tradition

Bernard Meyer

pp. 7-37

Résumé

Cette étude présente les données de la tradition sur les synecdoques. En extension, la catégorie a beaucoup varié d'un auteur à l'autre : elle apparaît comme une nébuleuse de figures dont le nombre, qui tend à augmenter avec le temps, fluctue autour d'un noyau stable formé par les synecdoques de la partie et du tout, et, à moindre degré, du genre, de l'espèce et du nombre. Dans le choix des exemples, en revanche, les rhéloriciens font preuve de beaucoup de stabilité et d'une grande fidélité à leurs devanciers. Les tentatives de définition globale sont rares et floues chez les Anciens, dont l'épistémologie n'exigeait pas, semble-t-il, une grande rigueur logique en ce domaine. Au cours des Temps modernes, les définitions génériques proposées dépendent de principes taxinomiques variables, qui admettent la synecdoque dans un système minimal de quatre tropes, puis de trois, avant de l'évincer au profit du couple métaphore/métonymie.

Détails de la publication

Publié dans:

Auroux Sylvain (1993) Sciences du langage et outils linguistiques. Histoire Épistémologie Langage 15 (2).

Pages: 7-37

Citation complète:

Meyer Bernard, 1993, Synecdoque et tradition. Histoire Épistémologie Langage 15 (2), Sciences du langage et outils linguistiques, 7-37.