Linguistique de l’écrit

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166673

Georg Simmel, une interprétation critique de la notion kantienne du bonheur

Annette Disselkamp

pp. n/a

Résumé

Dans un texte relativement peu connu, intitulé Kant, Georg Simmel développe des réflexions critiques à propos de la notion kantienne du bonheur. En comparant celles-ci avec son analyse de la société moderne, telle qu’il la propose dans la Philosophie de l’argent, on s’aperçoit qu’il existe, entre les concepts philosophiques qui y sont mis en œuvre, une relation de correspondance parfaite. La conclusion s’impose que, pour Simmel, la notion kantienne du bonheur trouve comme son incarnation historique dans la culture monétaire. La modernité, que Simmel caractérise par le fait qu’elle offre aux individus la possibilité d’accéder aux objets et aux positions de leur choix, matérialise en effet une aporie inhérente au concept du bonheur chez Kant, dans la mesure où ce dernier souligne l’indétermination totale des choix, d’un côté, et de l’autre, l’idée que c’est hors de la volonté elle-même que la recherche du bonheur puise ses mobiles.

Détails de la publication

Publié dans:

(2004) Penser le corps. Methodos 4.

DOI: 10.4000/methodos.137

Citation complète:

Disselkamp Annette, 2004, Georg Simmel, une interprétation critique de la notion kantienne du bonheur. Methodos 4, Penser le corps, n/a. https://doi.org/10.4000/methodos.137.