Linguistique de l’écrit

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164827

La relation à autrui chez Bergson

Éric Pommier

pp. 47-67

Résumé

On oppose traditionnellement, au sein de la philosophie bergsonienne, un moi profond, essentiel, mais seul, à un moi social, efficace, mais creux. La communication entre les êtres semble donc exclure l’authenticité. Y a-t-il alors un moyen de dépasser l’alternative abstraite d’une relation intuitive fusionnelle et d’une herméneutique distanciée conjecturale ? Si on y prête attention, on verra que Bergson récuse l’idée d’un rapport à autrui qui serait avant tout de l’ordre de l’expression et privilégie une relation qui repose sur la suggestion. Ce sont moins des contenus de conscience qui sont communiqués qu’un certain rythme personnel de durée.

Détails de la publication

Publié dans:

(2010) Année 2009-2010. Philonsorbonne 4.

Pages: 47-67

DOI: 10.4000/philonsorbonne.262

Citation complète:

Pommier Éric, 2010, La relation à autrui chez Bergson. Philonsorbonne 4, Année 2009-2010, 47-67. https://doi.org/10.4000/philonsorbonne.262.