Linguistique de l’écrit

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Revue | Volume | Article

164080

Auguste Comte et la philosophie positive

Franz Brentano

pp. 257-284

Résumé

Dans cet article de 1869, il s’agit pour le jeune Brentano (1838-1917) de convaincre ses lecteurs de la viabilité de la philosophie positive et de montrer qu’elle ne représente pas une menace pour le théisme. C’est ce qui explique, en partie du moins, l’attitude conciliante que Brentano adopte à l’endroit du positivisme de Comte même là où ce dernier défendait des positions sensiblement différentes des siennes sur la religion. Brentano réinterprète le rejet de la problématique des causes en montrant que c’est plutôt le « pourquoi » de la causalité qui échappe à la science. Il montre que le mot phénomène n’a pas le même sens chez Kant et chez Comte. Il commente la loi des trois états, dont il critique le caractère linéaire. Enfin, il envisage pour la psychologie une place que Comte lui refuse.

Détails de la publication

Publié dans:

(2014) La réception Germanique d'Auguste Comte. Les Cahiers Philosophiques de Strasbourg 35.

Pages: 257-284

DOI: 10.4000/cps.1061

Citation complète:

Brentano Franz, 2014, Auguste Comte et la philosophie positive. Les Cahiers Philosophiques de Strasbourg 35, La réception Germanique d'Auguste Comte, 257-284. https://doi.org/10.4000/cps.1061.