Linguistique de l’écrit

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154211

"Id est summum omnium quae sunt"

Paul Gilbert

pp. 199-223

Résumé

Résumé. — Les quatre premiers chapitres du Monologion peuvent être compris, non pas en ce qu'ils démontreraient, chacun pour soi, l'existence de Dieu, mais en tant qu'ils constituent, ensemble et par leur succession ordonnée, l'intelligence du concept augustinien de summum. Est summum ce qui est le sommet d'une hiérarchie d'êtres qui sont relatifs entre eux et envers lui, ce qui donc est relatif à la série des êtres qu'il couronne, mais aussi ce qui transcende chaque terme de la série des relatifs, et toute cette série elle-même. Le summum est donc à la fois relatif et absolu. Mais sa relativité est constituée en lui-même, à partir de son absoluité, à partir de son existence originale; c'est parce qu'il est «soi» que le summum est «par» soi. Cette intelligence du summum est acquise par la réflexion sur les catégories aristotéliciennes de la qualité et de la quantité.

Détails de la publication

Publié dans:

(1984) Revue philosophique de Louvain 82 (54).

Pages: 199-223

Citation complète:

Gilbert Paul, 1984, "Id est summum omnium quae sunt". Revue philosophique de Louvain 82 (54), 199-223.