Linguistique de l’écrit

Revue internationale en libre accès

Revue | Volume | Article

124393

Grammaire et genèse du doute

Vincent Grondin

pp. 202-222

Résumé

Au contraire de la phénoménologie qui en a fait l’un de ses thèmes privilé­giés, la grammaire philosophique de Wittgenstein se caractérise sans aucun doute par une certaine insensibilité à l’égard de la dimension passive de l’expérience vécue. Bien que la grammaire philosophique soit une pensée de l’usage qui insiste sur le fait que la signification est inséparable de l’activité des locuteurs qui peuvent utiliser les mots de différentes manières (il ne faut pas oublier que les mots sont aussi des actions pour l’auteur des Recherches philosophiques)1, on ne retrouve aucune réflexion aboutie chez Wittgenstein et ses successeurs à propos du soubassement « passif » de cet usage du langage.

Détails de la publication

Publié dans:

Cormann Grégory, Leclercq Bruno (2012) Le problème de la passivité. Bulletin d'Analyse Phénoménologique 8 (1).

Pages: 202-222

Citation complète:

Grondin Vincent, 2012, Grammaire et genèse du doute. Bulletin d'Analyse Phénoménologique 8 (1), Le problème de la passivité, 202-222.