Linguistique de l’écrit

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Revue | Volume | Article

124287

Que signifie le "primat de la raison pratique" en théorie de la connaissance?

Arnaud Dewalque

pp. 124-168

Résumé

Partant du constat que la majeure partie des débats concernant un éventuel « primat de la raison pratique » se jouent pour ainsi dire en amont de la phénoménologie husserlienne, j’entreprends d’abord de retracer les deux sources de la thèse du « primat de la raison pratique », telle qu’elle est défendue dans l’école néokantienne de Bade, à savoir la source kantienne-fichtéenne, qui concerne le caractère « normatif » du critère de validité de la connaissance, et la source brentanienne-bergmannienne, qui concerne le caractère « pratique » des actes judicatifs. J’examine ensuite brièvement les deux stratégies développées respectivement par Rickert et par Lask pour écarter l’objection de « moralisme » : l’idée d’un « parallélisme logico-éthique » (Rickert) et la critique du concept de Sollen (Lask).

Détails de la publication

Publié dans:

Seron Denis, Dewalque Arnaud (2008) Théorie et pratique. Bulletin d'Analyse Phénoménologique 4 (3).

Pages: 124-168

Citation complète:

Dewalque Arnaud, 2008, Que signifie le "primat de la raison pratique" en théorie de la connaissance? Bulletin d'Analyse Phénoménologique 4 (3), Théorie et pratique, 124-168.