Linguistique de l’écrit

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Revue | Volume | Article

124256

"Le mondain, le transcendantal, l'absolu - et le reste"

Essai sur la "clôture du transcendantal" dans la Sixième Méditation cartésienne de Fink

Grégori Jean

pp. 3-74

Résumé

Le but de cette étude est de relire la Sixième méditation cartésienne de Fink comme une double tentative de radicalisation de la scission entre le transcendantal phénoménologique et ses différentes figures d'extériorité (le mondain, le spectateur phénoménologisant, l'ordre de la "non-donnée" réductive), et de réintégration de ces figures dans une transcendantalité élargie jusqu'à devenir absolue. Après avoir détaillé les modalités et les enjeux critiques (notamment à l'égard de Heidegger) de ce double mouvement, l'auteur tente d'évaluer la pertinence d'une telle "clôture" du transcendantal, et interroge notamment sa capacité à réintégrer la "mondanéité" qui, tout en devenant chez Fink le "lieu" même où elle s'opère, n'en constitue pas moins, dans une certaine mesure, un "reste" inassimilable par l'absolu phénoménologique.

Détails de la publication

Publié dans:

(2005) Bulletin d'Analyse Phénoménologique 1 (3).

Pages: 3-74

Citation complète:

Jean Grégori, 2005, "Le mondain, le transcendantal, l'absolu - et le reste": Essai sur la "clôture du transcendantal" dans la Sixième Méditation cartésienne de Fink. Bulletin d'Analyse Phénoménologique 1 (3), 3-74.