Linguistique de l’écrit

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Revue | Volume | Article

175360

Was Hugh MacColl a logical pluralist or a logical monist?

a case study in the slow emergence of metatheorising

Ivor Grattan-Guinness

pp. 189-203

Résumé

Dans la seconde moitié des années 1900, Bertrand Russell et Hugh MacColl échangèrent sans s’entendre sur les questions de l’implication et de l’existence, dans le cadre d’un débat plus général sur la nature de la logique. Il est tentant de voir dans cet échange une opposition entre le moniste logique Russell et le pluraliste MacColl. Dans cet article, j’affirme que cette interprétation est inexacte, et que les deux hommes étaient tous deux monistes, bien qu’ayant des allégeances différentes. La transition du monisme au pluralisme ne s’effectue en réalité qu’à partir du début des années 1910, peu après la mort de MacColl en 1909. Les premiers signes de cette transition sont à trouver particulièrement chez le philosophe américain C. I. Lewis, le mathématicien néerlandais L. E. J. Brouwer, et le logicien polonais Jan Łukasiewicz. Ces auteurs sont des exemples de l’avènement graduel de la métalogique.

Détails de la publication

Publié dans:

Moktefi Amirouche, Read Stephen (2011) Hugh MacColl after one hundred years. Philosophia Scientiae 15 (1).

Pages: 189-203

DOI: 10.4000/philosophiascientiae.372

Citation complète:

Grattan-Guinness Ivor, 2011, Was Hugh MacColl a logical pluralist or a logical monist?: a case study in the slow emergence of metatheorising. Philosophia Scientiae 15 (1), Hugh MacColl after one hundred years, 189-203. https://doi.org/10.4000/philosophiascientiae.372.