Linguistique de l’écrit

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Revue | Volume | Article

173034

Le pragmatisme et l'hypo-pragmatisme du langage selon Gustave Guillaume

Francis Tollis

pp. 133-146

Résumé

Gustave Guillaume a consacré l'essentiel de sa réflexion à l'étude des systèmes qui composent le pôle puissanciel du langage. Cela ne doit cependant pas faire oublier, que très tôt, dès son travail de 1919 sur l'article français, il avait élaboré une théorie du langage qui prenait en compte la dimension énonciative. Cette orientation, longtemps mal connue, a déjà été clairement dégagée à la fin des années 70 par A. Joly & D. Roulland. Leur exégèse insistait surtout sur la présence du sujet énonciateur dans cette approche, sur la nature operative de l'acte de langage jusqu'à son aboutissement au dit effectif, et sur ce que cela implique de conditions permanentes en deçà de cette production. Dans le prolongement de cette étude, et en se penchant de près sur la distribution des termes pragmatique et pragmatisme dans l'œuvre publiée de Guillaume, on se propose ici de rappeler comment, avec le vocable qui opère remarquablement la synthèse de ses deux pôles extrêmes, le langage y apparaît comme imprégné d'utilitarisme, aussi bien en tant qu'exploitation intéressée que comme moyen provisionnel.

Détails de la publication

Publié dans:

Chevillard Jean-Luc (1998) Les grammaires indiennes. Histoire Épistémologie Langage 20 (1).

Pages: 133-146

Citation complète:

Tollis Francis, 1998, Le pragmatisme et l'hypo-pragmatisme du langage selon Gustave Guillaume. Histoire Épistémologie Langage 20 (1), Les grammaires indiennes, 133-146.