Linguistique de l’écrit

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172685

Langage, oubli, vérité dans la philosophie de Nietzsche

Donatella Di Cesare

pp. 91-106

Résumé

RÉSUMÉ: La critique que M. Bréal adresse à la méthode étymologique suivie par Nietzsche dans la Généalogie de la morale -critique qui indique la séparation qui s'était crééé entre la linguistique et la philosophie du langage -ne permet pas seulement de montrer les points du désaccord Bréal-Nietzsche, mais surtout de préciser l'image de Nietzsche philosophe du langage. Nietzsche se révèle ainsi un défenseur radical de la thése humboldtienne du relativisme linguistique. Mais dans sa critique du langage c'est l'aspect négatif de cette thése qui est souligné: la langue, qui devrait ouvrir à l'individu la seule voie d'accès à la réalité, finit au contraire par la lui cacher, en lui faisant croire que la vision du monde qu'elle contient est la seule possible, qu'elle est même le monde lui-même.

Détails de la publication

Publié dans:

(1986) Dictionnaires, Grammaires, Catégories, Philosophie, Déchiffrement. Histoire Épistémologie Langage 8 (1).

Pages: 91-106

Citation complète:

Di Cesare Donatella, 1986, Langage, oubli, vérité dans la philosophie de Nietzsche. Histoire Épistémologie Langage 8 (1), Dictionnaires, Grammaires, Catégories, Philosophie, Déchiffrement, 91-106.