Linguistique de l’écrit

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172668

Le "way of ideas" et le langage moral

Lia Formigari

pp. 15-33

Résumé

Les premières réactions à la publication de l'Essay on Human Understanding captèrent immédiatement les conséquences révolutionnaires que la. sémiotique de Locke pouvait avoir si on l'appliquait à la théologie et à la morale. A l' «idéisme». de Locke, E. Stillingfleet, J. Norris, H. Lee, J. Sergeant et d'autres opposèrent un «way of reason» capable de guider les hommes dans la construction des universaux. Au XVIIIe siècle, · les discussions sur le «standard of taste» répondirent à la même exigence de trouver les critères moraux et esthétiques permettant d'éviter les conséquences du nominalisme lockien sans toutefois reprendre la · doctrine des idées innées. Ceci vaut également pour Th. · Reid. Mais on trouve chez lui quelque chose de tout à fait nouveau, à savoir l'intérét pour le langage ordinaire, fondé sur la conviction que c'est dans les pratiques linguistiques spontanées plutôt que dans l'usage scientifique · du langage que l'on peut prouver l'existence de principes indémontrables qui orientent pourtant la conduite de l'homme.

Détails de la publication

Publié dans:

(1985) La réflexion linguistique en Grande-Bretagne. Histoire Épistémologie Langage 7 (2).

Pages: 15-33

Citation complète:

Formigari Lia, 1985, Le "way of ideas" et le langage moral. Histoire Épistémologie Langage 7 (2), La réflexion linguistique en Grande-Bretagne, 15-33.