Un coma ça tape où ? Incorporer le corps dans le voir
pp. n/a
Résumé
S’interrogeant sur les conditions de la genèse de son œuvre, le peintre et poète Germain Rœsz se remémore le long coma à l’issue duquel il s’est mis à manier la couleur – et les mots. Il propose le concept de Raum pour désigner cet état paradoxal où l’on touche et sent sans son corps. Chaque nouvelle création renouvelle ce lâcher-prise inaugural, inversant l’idée commune selon laquelle l’œuvre trouverait ses sources dans la seule histoire, dans l’addition des expériences de l’artiste, puisque le comateux précisément ne sent pas, puisque l’aveugle justement ne voit pas.
Détails de la publication
Publié dans:
Déotte Jean-Louis (2014) Trauma et création. Appareil 13.
Citation complète:
Rœsz Germain, 2014, Un coma ça tape où ? Incorporer le corps dans le voir. Appareil 13, Trauma et création, n/a. https://doi.org/10.4000/appareil.2033.