Le primitif et le mystique chez Lévy-Bruhl, Bergson et Bataille
pp. n/a
Résumé
L’assimilation du fou, du primitif et de l’enfant a été souvent analysée comme une opposition de l’archaïque par rapport au civilisé ou du normal par rapport au pathologique. On veut montrer ici que le mystique s’ajoute à cette liste, celle-ci désignant alors plutôt des figures de l’altérité qui défient la raison. On étudie alors les liens entre la figure du primitif et celle du mystique dans la sociologie de Lévy-Bruhl, la métaphysique de Bergson et la pratique littéraire de Bataille. Par-delà les divergences entre ces trois œuvres, on montre que le lien entre primitif et mystique vise à élargir le champ de l’expérience en l’ouvrant à une altérité radicale, et en même temps prépare le terrain pour cette expérience vide et formelle que pensera le structuralisme.
Détails de la publication
Publié dans:
(2003) Figures de l'irrationnel. Methodos 3.
DOI: 10.4000/methodos.111
Citation complète:
Keck Frédéric, 2003, Le primitif et le mystique chez Lévy-Bruhl, Bergson et Bataille. Methodos 3, Figures de l'irrationnel, n/a. https://doi.org/10.4000/methodos.111.