Linguistique de l’écrit

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166672

La volonté chez Bergson et Schopenhauer

Arnaud François

pp. n/a

Résumé

Les philosophies de Schopenhauer et de Bergson, comme d’ailleurs celle de Nietzsche, parlent d’une réalité qui se trouverait derrière des apparences utiles à la pratique. Dans les trois cas, cette réalité est désignée en termes de volonté. On aurait donc affaire, chez Schopenhauer et chez Bergson, à deux « ontologies de la volonté ». Mais il reste à savoir ce que les deux auteurs entendent par « volonté ». Deux différences majeures doivent être signalées : pour Schopenhauer, la volonté est la chose en soi. Bergson refuse la distinction kantienne entre phénomènes et chose en soi. D’autre part, pour Schopenhauer, l’expérience de la volonté est souffrance. Bergson, en revanche, la caractérise comme joie. Dans ces conditions, l’ontologie de la volonté prend une figure différente dans les deux cas. Ce sont ces deux figures que nous tentons de déterminer.

Détails de la publication

Publié dans:

(2004) Penser le corps. Methodos 4.

DOI: 10.4000/methodos.135

Citation complète:

François Arnaud, 2004, La volonté chez Bergson et Schopenhauer. Methodos 4, Penser le corps, n/a. https://doi.org/10.4000/methodos.135.