Linguistique de l’écrit

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166563

Intention et signe dans le Tractatus de signis de Jean Poinsot

Hélène Leblanc

pp. n/a

Résumé

Parmi les différentes approches possibles de la matière historique, on observe souvent, dans la littérature, une tension entre les deux options suivantes : faire d’un auteur le précurseur d'une révolution dont notre modernité serait l'héritière directe, ou au contraire, et par réaction, se livrer à un travail de remise en contexte détaillé qui prend parfois le risque de gommer l'originalité possible de ce même auteur. Le Traité sur les signes de Jean Poinsot (appelé également Jean de Saint Thomas), dominicain du début du XVIIe siècle, a ainsi d’abord été édité comme un texte annonciateur de la sémiotique de Peirce, la thèse de cette originalité révolutionnaire étant fondée sur le traitement de la catégorie de la relation. Le travail critique qui s’est effectué en réaction tempère, parfois de façon excessive, la nouveauté de cet auteur du point de vue de sa contribution à la pensée des signes.

Détails de la publication

Publié dans:

Cesalli Laurent, Majolino Claudio (2014) Dire et vouloir dire. Methodos 14.

DOI: 10.4000/methodos.3705

Citation complète:

Leblanc Hélène, 2014, Intention et signe dans le Tractatus de signis de Jean Poinsot. Methodos 14, Dire et vouloir dire, n/a. https://doi.org/10.4000/methodos.3705.