Linguistique de l’écrit

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Revue | Volume | Article

166539

Phantasia et nous pathêtikos

La formation des figures géométriques dans le néoplatonisme tardif

Milan Otal

pp. n/a

Résumé

Dans le cadre de sa théorie de la production des figures géométriques par projection des raisons innées, Proclus est le premier à assimiler la phantasia (imagination) au nous pathetikos (intellect passif) évoqué furtivement par Aristote en De Anima III,5. Tout en maintenant cette assimilation, Ammonius (ré)intègrera la notion d’ epinoia dans le processus d’abstraction, statut de la chose abstraite du monde sensible. L’introduction de cette notion provoquera une certaine confusion chez les commentateurs ultérieurs qui, tout en gardant l’assimilation de Proclus, n’hésiteront pas à faire de la phantasia la faculté intellective permettant d’abstraire les formes de la matière en étroite collaboration avec l’intellect actif, de séparer les accidents d’un substrat et de composer des êtres et formes sans substrat.

Détails de la publication

Publié dans:

Stella Fabio (2016) La notion d'Intelligence (nous-noein) dans la Grèce antique. Methodos 16.

DOI: 10.4000/methodos.4487

Citation complète:

Otal Milan, 2016, Phantasia et nous pathêtikos: La formation des figures géométriques dans le néoplatonisme tardif. Methodos 16, La notion d'Intelligence (nous-noein) dans la Grèce antique, n/a. https://doi.org/10.4000/methodos.4487.