Phantasia et nous pathêtikos
La formation des figures géométriques dans le néoplatonisme tardif
pp. n/a
Résumé
Dans le cadre de sa théorie de la production des figures géométriques par projection des raisons innées, Proclus est le premier à assimiler la phantasia (imagination) au nous pathetikos (intellect passif) évoqué furtivement par Aristote en De Anima III,5. Tout en maintenant cette assimilation, Ammonius (ré)intègrera la notion d’ epinoia dans le processus d’abstraction, statut de la chose abstraite du monde sensible. L’introduction de cette notion provoquera une certaine confusion chez les commentateurs ultérieurs qui, tout en gardant l’assimilation de Proclus, n’hésiteront pas à faire de la phantasia la faculté intellective permettant d’abstraire les formes de la matière en étroite collaboration avec l’intellect actif, de séparer les accidents d’un substrat et de composer des êtres et formes sans substrat.
Détails de la publication
Publié dans:
Stella Fabio (2016) La notion d'Intelligence (nous-noein) dans la Grèce antique. Methodos 16.
Citation complète:
Otal Milan, 2016, Phantasia et nous pathêtikos: La formation des figures géométriques dans le néoplatonisme tardif. Methodos 16, La notion d'Intelligence (nous-noein) dans la Grèce antique, n/a. https://doi.org/10.4000/methodos.4487.