La polyphonie de l'autre Traumatisme et désir dans l'autobiographie imaginaire de Bachmann
pp. 165-182
Résumé
A travers une approche psychanalytique de la position du je de l’autre dans les romans d’Ingeborg Bachmann Malina et Frantza, l’auteur explore les possibilités de mise en scène d’un lieu féminin dans le souvenir laissé par les traces du national-socialisme. Le fascisme est envisagé comme un comportement privé relevant d’une étude de l’inconscient. Le passage de l’identité féminine à la question de l’antisémitisme est lui-même facilité par le rêve où l’ambiguïté des relations entre les sexes se donne libre cours. L’autobiographie imaginaire y devient une autobiographie de l’imaginaire. Tout en évitant de faire de la question juive l’objet de son livre, Bachmann inscrit dans son texte le deuil, un deuil que ravive le souvenir de Celan.
Détails de la publication
Publié dans:
(1996) Germanité, judaïté, altérité. Revue germanique internationale - ancienne série 5.
Pages: 165-182
DOI: 10.4000/rgi.564
Citation complète:
Weigel Sigrid, 1996, La polyphonie de l'autre Traumatisme et désir dans l'autobiographie imaginaire de Bachmann. Revue germanique internationale - ancienne série 5, Germanité, judaïté, altérité, 165-182. https://doi.org/10.4000/rgi.564.