Nietzsche missionnaire. Le protestantisme et la question de l'auteur à la fin de la "Seconde considération intempestive"
pp. 227-235
Résumé
Nietzsche n’est pas ici un « auteur » avec toute l’identité, la force spontanée et individuelle qu’il prête à cette figure. C’est bien une sorte de « missionnaire » et d’une certaine manière la fin de la seconde Intempestive accomplit le travail, débuté volens nolens, en 1865, de transformer la « mission » protestante, non seulement hors de la sphère religieuse, mais aussi des structures sociales de la formation des « personnalités » protestantes telles que Max Weber les analysera, c’est-à-dire de communautés petites et closes, exclusives, comme la paroisse ancienne, ou excellentes, comme l’institution de Pforta, ou enfin le rêve d’une communauté conventuelle.
Détails de la publication
Publié dans:
(1999) Nietzsche moraliste. Revue germanique internationale - ancienne série 11.
Pages: 227-235
DOI: 10.4000/rgi.726
Citation complète:
Pénisson Pierre, 1999, Nietzsche missionnaire. Le protestantisme et la question de l'auteur à la fin de la "Seconde considération intempestive". Revue germanique internationale - ancienne série 11, Nietzsche moraliste, 227-235. https://doi.org/10.4000/rgi.726.