La pratique de la moralité. Le lien entre théorie et pratique dans la philosophie pratique Kantienne
pp. 139-157
Résumé
Le siècle des Lumières est caractérisé par d’intenses débats sur le rapport de la théorie à la pratique, des débats qui atteignent un point culminant avec la Révolution française. Dans son article « Sur le lieu commun... » (1793), Kant prend position dans ces débats, tout en clarifiant pour ses lecteurs les thèses fondamentales de sa philosophie du droit et de l’État. Contre ses critiques, il veut faire comprendre que l’impératif catégorique a une réalité objective et désigne, comme tel, une praxis. Dans l’article de 1793, il met cependant entre parenthèses un aspect de la praxis qu’il élucide, par exemple, dans la théorie de la méthode de la Critique de la raison pratique (1788), à savoir la question de la réalité subjective de l’impératif catégorique. Mais ce qu’il développe alors, c’est justement ce sens de Praxis que les partisans de la « philosophie populaire » avaient mis en avant contre sa philosophie pratique.
Détails de la publication
Publié dans:
(1996) Kant: philosophie de l'histoire. Revue germanique internationale - ancienne série 6.
Pages: 139-157
DOI: 10.4000/rgi.589
Citation complète:
Klemme Heiner F., 1996, La pratique de la moralité. Le lien entre théorie et pratique dans la philosophie pratique Kantienne. Revue germanique internationale - ancienne série 6, Kant: philosophie de l'histoire, 139-157. https://doi.org/10.4000/rgi.589.