Spontanéité et nature
le cas d'Andô Shôeki. Comparatisme et récupération
pp. 546-569
Résumé
En se concentrant sur le cas d'Andô Shôeki, penseur confu- cianiste du milieu de l'époque Tokugawa, lui-même inséparable de la récupération dans un sens marxiste ou écologiste dont sa pensée fit l'objet, cet article tente d'expliquer comment deux mots de significations et relevant de traditions intellectuelles très différentes comme le sont shizen et «nature» (l'idée de spontanéité est leur seul dénominateur commun), en sont venus à devenir, de par leur même fonction idéologique, deux mots de traduction l'un pour l'autre à l'époque de Meiji, et, partant, de mettre l'accent sur certaines difficultés que peut rencontrer une problématique comparatiste centrée sur l'idée de nature.
Détails de la publication
Publié dans:
(1994) Revue philosophique de Louvain 92 (4).
Pages: 546-569
Citation complète:
Joly Jacques, 1994, Spontanéité et nature: le cas d'Andô Shôeki. Comparatisme et récupération. Revue philosophique de Louvain 92 (4), 546-569.