Dans quelle mesure est-il légitime et nécessaire de faire appel, dans la connaissance de la vie extra-humaine, à ce que l'on sait, en tant qu'être humain, de par sa propre appartenance à la vie, et dans quelle mesure convient- il au contraire de se méfier des analogies avec l'expérience humaine? A l' encontre de l'exclusion pure et simple de tout anthropomorphisme décrétée par la science moderne, on plaide ici, à partir d'un commentaire des passages consacrés à ce thème dans les écrits de «biologie philosophique» de H. Jonas, pour sa réhabilitation partielle et pour un «anthropomorphisme critique».