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L'amour imaginaire
un échec nécessaire et fécond. définition générale de l'imaginaire comme institution
pp. 259-289
Résumé
Dans L'institution La passivité Merleau-Ponty reprend l'examen du problème épineux déjà abordé dans la Phénoménologie de la perception et Psychologie et pédagogie de l'enfant : celui de l'amour imaginaire. Ce texte présente une évolution remarquable en ceci que Merleau-Ponty accorde d'énormes concessions aux thèses très pessimistes de Sartre et de Proust : ainsi Merleau-Ponty cesse de distinguer de faux amours et des amours vrais au regard desquels l'inanité des premiers apparaîtrait en pleine lumière1. Merleau-Ponty admet au contraire dans L'institution La passivité qu'il n'y a pas de différence entre amour réel et amour imaginaire. Il s'agit donc là de concessions à première vue exorbitantes puisque l'on aboutit à la conclusion selon laquelle l'amour est toujours un mythe
Détails de la publication
Publié dans:
Dufourcq Annabelle (2012) Merleau-Ponty: une ontologie de l'imaginaire. Dordrecht, Springer.
Pages: 259-289
DOI: 10.1007/978-94-007-1975-0_18
Citation complète:
Dufourcq Annabelle, 2012, L'amour imaginaire: un échec nécessaire et fécond. définition générale de l'imaginaire comme institution. In A. Dufourcq Merleau-Ponty (259-289). Dordrecht, Springer.