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La voie ontologique de Merleau-Ponty
pp. 91-110
Résumé
Dans les chapitres précédents, nous avons développé le projet husserlien de fondation transcendantale des ontologies des sciences en montrant, d'une part, comment ce projet est mené par Husserl et quelle conception de la biologie s'en dégage, et d'autre part les problèmes et les écueils que ce projet comporte; et ce aussi bien dans les Ideen II que dans la philosophie du monde de la vie. Nous allons à présent aborder le deuxième auteur principal de ce livre. Cette transition appelle plusieurs remarques. Rappelons que la perspective que l'on peut dire dominante des travaux comparatistes sur Husserl et Merleau-Ponty est d'étudier la critique merleau-pontienne de l'« intellectualisme » husserlien et de thématiser la dimension non objectivante et pratique du corps propre. Plusieurs travaux ont d'ailleurs récemment montré que l'opposition entre les deux philosophes est moins importante que l'on suppose souvent. Notre but est ici de discuter ces deux auteurs du point de vue de la portée épistémologique de leurs pensées.
Détails de la publication
Publié dans:
Moinat Frédéric (2012) Le vivant et sa naturalisation: le problème du naturalisme en biologie chez Husserl et le jeune Merleau-Ponty. Dordrecht, Springer.
Pages: 91-110
DOI: 10.1007/978-94-007-1814-2_5
Citation complète:
Moinat Frédéric, 2012, La voie ontologique de Merleau-Ponty. In F. Moinat Le vivant et sa naturalisation (91-110). Dordrecht, Springer.